La France n’a plus de chef d’Etat que nominalement. Telle est l’évolution inéluctable de nos institutions. Un vrai chef d’Etat est souverain, arbitre, non partisan par définition, voué à l’intérêt général. Nous n’avons plus que des hommes de parti qui se disputent une place que l’un d’entre eux ravit. Aujourd’hui, Hollande.
Nicolas Baverez, l’essayiste bien connu, vient d’éditer chez Albin Michel des Lettres béninoises (15 €). Pour mettre les Français ou plus exactement la classe dirigeante française devant la réalité d’aujourd’hui, il utilise le procédé, à la vérité facile, mais ô combien démonstratif, de l’anticipation : en 2040, le président du FMI qui est un béninois, Alassane Bono, se rend en France pour tenter de sauver ce petit pays d’Europe qui tombe en faillite dans un monde environnant prospère et en plein développement, car à la différence de ses concurrents la France n’a pas su ni voulu faire dans les trois dernières décennies, depuis 2010, les réformes qui s’imposaient et que la mondialisation exigeait.
Il a beau faire, il ne sait pas faire…
François-Xavier Castet du Poët sur Vendredi soir sur un rond-point, le…
“Bravo !! Actions à renouveler et à faire savoir !!”