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Dans Les Echos du 28 janvier 2014, Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile de France, émule de Michel Rocard, se déclare pour un « modèle fédéral à la française » affirmant sa confiance dans les collectivités locales et les corps intermédiaires. De ce modèle il veut poser les premières pierres avec le Gouvernement. Il a montré, à partir d’enquêtes que l’opinion publique fait crédit aux régions de l’efficacité et de la solidarité. Alain Rousset, président d’Aquitaine et surtout de l’Assemblée des Régions de France va plus loin en demandant un pouvoir d’adaptation des lois dans les régions ainsi dotée d’un pouvoir réglementaire. Il ajoute « Cela ne met pas en cause notre modèle républicain ». Max Staat (l’Humanité du 30/1/2104) commente cette dernière affirmation par un « A voir » qui laisse percer l’inquiétude des gardiens du temple …de la déesse Raison (celle de 1794). Laissons le dernier mot à Alain Rousset qui déclare « le problème de fond est que tout est encore trop centralisé »
Ces propos, qui s’inscrivent dans la ligne de la dernière conférence de presse du Président de la République témoignent bien d’une évolution qui prend acte du grippage de la machinerie bureaucratique et constate l’étouffement de toute la société. Au risque de mettre en en péril les fondements de son propre système ? Ce risque n’est pas exclu et les contradictions certaines. Alors que l’Ecole Républicaine, déjà mal en point, est secouée par Farida Belghoul et ses Journées de Retrait Scolaire, le ministre Peillon peut-il accepter une « régionalisation » qui menacerait plus encore l’édifice ? Les périodes de crise sont celles des crispations et se dessine au sein du gouvernement une césure entre ceux se retranchent dans les bastions de »l’Ordre » (police, gendarmerie, école) et ceux qui mesurant le risque d’asphyxie prendront le vrai risque de réformes profondes quoiqu’il en coûte pour leur cohésion.
Lire la suiteDe grands élus du PS penchent vers le fédéralisme français, par Joël Broquet*
corcelles sur Quand, il y a 155 ans,…
“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”