(Suite de la première partie de ce Journal d’été, publiée mercredi dernier, 11 septembre, et fin de ces réflexions).
Se libérer de l’oligarchie.
Ce sont les mêmes qui, pour les mêmes raisons, passent leur temps à détruire l’équilibre du monde, au nom d’une mondialisation qui n’est que celle de l’argent, celle des moyens de pouvoir et dont les peuples doivent faire les frais. Ces gens, confortablement installés dans leurs bureaux, leurs avions, leurs hôtels, décident du sort des multitudes sans aucune émotion ; ils portent entre autres l’immense responsabilité historique de ces migrations fatales où des pauvres gens meurent par milliers et dont le Pape François à Lampedusa a voulu signaler l’horreur, en indiquant expressément la culpabilité directe des dirigeants de nos sociétés. Ce sont les mêmes encore qui ont créé ces impossibles cités où s’entassent des déracinés, où ne prospère que le crime, et où ils se gardent bien, d’ailleurs, d’habiter, mais dont, dans leurs sordides calculs, ils espèrent faire des électeurs. Les misérables ! Et ils ont l’audace de faire des discours de compassion.
Lire la suiteJournal d’été, par Hilaire de Crémiers (II/II)
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