Au lendemain de la grande manifestation du 13 janvier et de son indéniable succès par delà la ridicule guerre des chiffres à laquelle il est vain de trop s’attarder, nous écrivions ceci : »Reste la question de fond. Elle dépasse largement la seule affaire du mal nommé mariage pour tous. Nous aurions tort de nous y enfermer. Car, très en amont, c’est la famille dite traditionnelle elle-même, qui est, depuis bien longtemps déjà, en crise (cf. l’inexorable montée des divorces : aujourd’hui plus de 50% des ménages sont concernés !). C’est donc une réflexion de fond sur la famille, minée par l’individualisme, par l’égoïsme contemporains et, en un sens, c’est une contre-idéologie qu’il faut opposer à l’idéologie radicalisée qui sous-tend le projet de loi gouvernemental. C’est ce qu’il faut lancer, ce qu’il faut être capable d’entreprendre maintenant. Car c’est à cette condition que la grande campagne en cours trouvera un prolongement, durera, s’amplifiera et aura, en définitive, été efficace. » En d’autres termes : les manifs, les slogans, les pancartes, c’est très bien, surtout lorsque le succès est au rendez-vous, mais un substrat idéologique sérieux est indispensable !
Dans cet ordre d’idées, nous avons ouvert un dossier des contributions au débat, de différentes personnalités et intellectuels.
Nous mettons en ligne, aujourd’hui, une conférence tout à fait remarquable de Sylviane Agacinski*, « Métamorphoses de la différence« , conférence donnée dans le cadre des Semaines sociales. (VIDEO I). Sylviane Agacinski confirme, d’ailleurs, et résume son analyse au cours d’un entretien récent sur Europe 1 que nous mettons également en ligne. (VIDEO II).
D’autres contributions suivront et constitueront notre dossier, désormais à la disposition de tous : « POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE « MARIAGE POUR TOUS » **.
Lire la suitePOUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE MARIAGE POUR TOUS (5) – Sylviane Agacinski : » Métamorphoses de la différence «
Pierre Builly sur Quand, il y a 155 ans,…
“J’ai lu quatre fois « L’Éducation sentimentale » sans jamais en retenir quoi que ce soit ; c’est…”