( A consulter : Le Site de Politique magazine ).
Le corps électoral français, qui penche globalement à droite, s’est donc choisi un président de gauche. C’était presque écrit d’avance. Conséquence d’un « vote sanction » contre le président sortant, usé par ses cinq années de pouvoir et par les polémiques incessantes qui auront émaillé son passage à l’Élysée. L’accession de François Hollande à la présidence de la République est une des incohérences fondamentales de ce scrutin. Combien sont-ils à avoir choisi le candidat socialiste par adhésion réelle à l’homme et à ses idées ? Une certaine forme de suffrage universel montre ici ses limites qui consacre un chef de l’État avec près de 20% d’abstentions et plus de deux millions de bulletins blancs ou nuls. Sorti de sa fonction raisonnable de mode de désignation du ou des représentants de la nation, érigé en principe même du pouvoir qui se transforme en réalité en plébiscite du chef de l’exécutif, ce qui est le cœur de notre modèle institutionnel est toujours marqué de cette ambiguïté. La légitimité du président sorti des urnes ? Plus de 11 millions de Français ont refusé de se prononcer pour l’un ou l’autre des deux candidats !
Lire la suiteL’Editorial du n° 108 de Politique magazine : Bientôt, le désenchantement….
Pierre Builly sur De quelques récents anglicismes
“Ami Grégoire, je n’ai pas écrit que Mistral était un écrivain médiocre, puisque d’ailleurs comme vous…”