Patrimoine cinématographique [P. Builly]

Par Pierre Builly. Les deux Anglaises et le Continent de François Truffaut (1971). Les égarements du coeur et de l’esprit. Introduction : Au début du vingtième siècle, Claude (Jean-Pierre Léaud), jeune Français dandy et collectionneur (de femmes autant que d’œuvres d’art), fait la connaissance d’une jeune Anglaise, Ann, fille d’une amie de sa mère, qui l’invite …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Les deux Anglaises et le Continent

Par Pierre Builly. La mémoire courte d’Henri Torrent (1963). Rares images des jours sombres. Dieu sait s’il existe sur la période noire du nazisme et de la guerre de 39-45 des monceaux d’archives et des montages subtils de documents, en premier lieu le remarquable De Nuremberg à Nuremberg de Frédéric Rossif qui date de 1994 …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • La mémoire courte

Par Pierre Builly. Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy (1967). Le plus gracieux film du monde. Introduction : Delphine et Solange sont des jumelles de vingt-cinq ans ravissantes et spirituelles. Delphine, la blonde, donne des leçons de danse et Solange, la rousse, des leçons de solfège. Elles vivent dans la musique, comme d’autres vivent dans …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Les Demoiselles de Rochefort

Par Pierre Builly. Casque d’or de Jacques Becker (1952). Une perfection. Introduction : Paris 1898, les hommes se battent pour conquérir le cœur de la belle Marie, une prostituée surnommée Casque d’or. On se sent toujours très prétentieux de vouloir ajouter un bout de commentaire aux gloses savantes et subtiles qui, depuis 1952, se sont accumulées …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Casque d’or

Par Pierre Builly. I comme Icare d’Henri Verneuil  (1979). Ne vous retournez pas ! Introduction : Un chef d’État est assassiné au cours d’une cérémonie par un homme que la police retrouve mort sur un toit. Le procureur ouvre le dossier une nouvelle fois un an plus tard, et découvre une diabolique conspiration. Mais toute vérité …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • I comme Icare

Par Pierre Builly. L’habit vert de Roger Richebé (1937). « La dénigrer mais tâcher d’en faire partie » (Flaubert). Déjà si L’habit vert n’était qu’une critique spirituelle, acerbe, narquoise des us et coutumes de l’Académie française et singulièrement de ses luttes électorales, ce serait déjà délicieux. Mais en plus c’est un vaudeville très amusant, très bien troussé, …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • L’habit vert

Par Pierre Builly. Paméla de Pierre de Hérain (1945). Qu’est devenu le petit Roi ? On peut bien sûr trouver que l’Histoire n’a aucun intérêt et que ce qui a été vécu dans les siècles qui nous précèdent peut tout à fait être passé sous silence et être complétement négligé. Je vois pourtant que les …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Paméla

Par Pierre Builly. L’âge d’or de Luis Buñuel (1930). La vache sur le canapé. Voilà ; on se replace en 1930. Les années folles s’achèvent et bientôt les remugles de la crise étasunienne vont empuantir la terre. Luis Buñuel, qui est avant tout un grand malin, a saisi avant beaucoup que le monde est clivé …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • L’âge d’or

Par Pierre Builly. La Petite de Louis Malle (1978). Le tapin tranquille. C’est curieux, comme le temps passe… En 1978, lorsque j’ai vu La petite, à sa sortie sur les écrans, ni le cadre d’un bordel confortable de la Nouvelle Orléans en 1917, ni la juvénilité de Violet (Brooke Shields), La Petite, ne m’avaient particulièrement …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • La Petite

Par Pierre Builly. Un homme pour l’éternité de Fred Zinnemann (1966). Devant la porte sombre. Mais que pourrait-on reprocher à un film qui porte un si beau titre et qui est consacré à un homme de telle qualité ? Peut-être – mais ce n’est pas vraiment un défaut pour moi – d’être un peu guindé, …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Un homme pour l’éternité