Par Pierre Builly. Dialogue des Carmélites de Philippe Agostini et du R.P. Bruckberger (1960). Marche au supplice D’une vision télévisée très ancienne, je ne conservais guère que le souvenir des dernières séquences, qui sont absolument bouleversantes, sauf à être de ceux qui ricanent devant le sacré et le vrai pathétique et qui relatent le martyre …
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Par Pierre Builly. Maigret tend un piège de Jean Delannoy (1958). Ça n’sert à rien, de chercher à comprendre… J’aimerais faire tourner Jean Gabin : il habillerait bien certains de mes personnages, disait déjà Georges Simenon en 1937. Et, de fait, la rencontre de ces deux monuments a forgé un bloc bien solide de très …
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Par Pierre Builly. Good bye, Lénin ! de Wolfgang Becker (2003). Le passé d’une illusion. Ma génération, celle du baby-boom, qui est aussi celle de l’équilibre de la terreur et de la Guerre froide, avait, au delà des emballements conjoncturels, quelques certitudes bien ancrées. Aux premiers rangs, il y avait la qualité du secret …
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Par Pierre Builly. La chatte d’ Henri Decoin (1958). Une ravissante espionne. L’époque du tournage du film – 1957/1958 – n’était pas si éloignée que ça de la fin de la guerre (moins que la durée qui nous sépare aujourd’hui de l’an 2000 !) et les films consacrés à la Résistance n’étaient pas rares, depuis …
Par Pierre Builly. Cent mille dollars au soleil d’Henri Verneuil (1964) Que des mecs ! Dans les suppléments, je ne sais plus qui (sans doute Claude Pinoteau, Premier assistant de Verneuil sur le film) explique que le souhait du réalisateur était de réaliser un western « à la française« , en profitant des paysages du Sahara, de …
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Par Pierre Builly. Les aventures d’Arsène Lupin de Jacques Becker (1957). Délicieux ! Les aventures d’Arsène Lupin sont sorties dans une excellente édition Gaumont (aux images et couleurs remarquablement belles) et nous pouvons confirmer ce qui était une évidence : Robert Lamoureux a été un Lupin remarquable, avec juste le zeste de gouaille qu’il fallait, …
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Par Pierre Builly. La terrasse d’Ettore Scola (1980). « La nostalgie, camarades ! » Cette fausse comédie à l’italienne marque, d’une certaine mesure, la fin d’un genre aussi éclatant. Mais je trouve qu’Ettore Scola a montré une grande lucidité et même un certain courage pour démonter, démythifier, en un essai brillant, ce qu’ont pu être …
Par Pierre Builly. Le vieux fusil de Robert Enrico (1975). L’émotion. Il faut beaucoup de détermination pour résister à la fascination qu’exerce toujours Le vieux fusil, qui est un des films les plus émouvants qui se puissent et où, immanquablement, à la fin, la représentation figée du bonheur, sur la musique enchantée de François de …
Par Pierre Builly. Dr. Folamour de Stanley Kubrick (1964). « Dérision majuscule » On a peine à imaginer, aujourd’hui, ce que fut, pendant une vingtaine d’années, dans le monde, l’Équilibre de la terreur qu’on pourrait presque mieux nommer la Terreur en équilibre. La certitude, alors à peu près communément répandue, que l’Humanité tout entière allait …
Par Pierre Builly. Touchez pas au grisbi de Jacques Becker (1954). On notera que ce film renvoie avec près de vingt ans d’écart à « Pépé le Moko » de Julien Duvivier (1937). Alors, comme ça, on dirait que Pépé s’en est sorti…. Alors comme ça, une supposition que Pépé le Moko soit passé entre les griffes …
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