Patrimoine cinématographique [P. Builly]

Par Pierre Builly. Adorables créatures de Christian-Jaque (1952). Polisson et charmant. Ce délicieux petit film de Christian-Jaque ne pourrait évidemment plus être tourné aujourd’hui. Osez le féminisme, Les chiennes de garde, les Femen assiégeraient les cinémas où il serait présenté si jamais il avait pu être distribué, la pieuse dépendance au politiquement correct faisant partie …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Adorables créatures

Par Pierre Builly. Le caporal épinglé de Jean Renoir (1961). Les temps changent.   Revu en DVD, Le caporal épinglé m’a semblé bien meilleur que dans mon souvenir. Qu’est-ce que Jean Renoir y peut, si la guerre de 40 fut, pour les armées françaises, une triste pantalonnade et si, malgré 100.000 morts et quelques coups …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Le caporal épinglé

Par Pierre Builly. Le gentleman d’Epsom de Gilles Grangier (1962). Gabin, Troisième époque, 1ère ! Jean Gabin n’est plus le beau mec d’avant-guerre, clef des cœurs marqué par la poisse de cette chienne de vie et par la duplicité des femmes, incarné de Pépé le Moko à Gueule d’amour, ni ce type fatigué, usé par …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Le gentleman d’Epsom

Par Pierre Builly. Le monocle rit jaune de Georges Lautner (1964).  Que la France était belle … On réévaluera sûrement un jour le cinéma de Georges Lautner qui eut un immense succès mais qui fut vilipendé, méprisé, insulté par tout ce que la production française compte de prescripteurs et de têtes pensantes. On rappellera les …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Le monocle rit jaune

Par Pierre Builly. Man of the year de Barry Levinson (2006). Le piège électoral. Malgré les grimaces excessives et les gambades débridées de Robin Williams et l’abondance de plaisanteries insanes graveleuses, Man of the year est un film qui ne manque pas d’intérêt. Un peu foutraque et mené paresseusement, certes, par Barry Levinson, mais plein …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Man of the year

Par Pierre Builly. Le discours d’un Roi de Tom Hooper (2010). Le miracle de la fonction.   Un scénario en or, équilibré entre le drame personnel et la situation historique. Des acteurs extrêmement bien choisis, sans outrances, sobres et exacts. Une période suffisamment proche de nous et suffisamment étrangère aux préoccupations d’aujourd’hui. De là à …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Le discours d’un Roi

Par Pierre Builly. Virgin suicide de Sofia Coppola (1999). Le mystère. Ce qu’il y a de parfaitement réussi, dans Virgin suicides, ce coup majeur frappé d’emblée par Sofia Coppola, ce qu’il y a de plus attachant et de plus glaçant, c’est qu’on ne comprend pas l’immolation collective des sœurs Lisbon, à moins de vouloir, assez …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Virgin suicide

Par Pierre Builly. La nouvelle Eve de Catherine Corsini (1999). Têtes à claques. Ben voilà, c’est ça la vie d’aujourd’hui. Et quand j’écris ça, je dois me pincer pour me rappeler que le film date du siècle dernier, à son ultime versant, il est vrai : 1999. Mais moi qui suis du mitan de ce …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • La nouvelle Eve

Par Pierre Builly. Soy Cuba de Mikhaïl Kalatozov (1964). Et à la fin, c’est l’Oncle Sam qui gagne  Personne ne met en doute que le régime de Fidel Castro, épine plantée dans l’appendice nasal floridien des États-Unis, n’ait tenu bon, malgré l’hostilité vertueuse du monde occidental, que grâce aux perfusions financières et technologiques soviétiques. À …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Soy Cuba

Par Pierre Builly. Ginger et Fred de Federico Fellini (1986). La tragédie proche. Sans doute tourné par Federico Fellini pour rendre, après Juliette des esprits, un nouvel hommage à la femme de sa vie, Giulietta Masina, l’avant-dernier film du réalisateur l’a aussi largement été pour faire pièce à la télé-poubelle importée en Europe par Silvio …

Lire la suitePatrimoine cinématographique • Ginger et Fred