Par Pierre Builly. Rouge baiser de Véra Belmont (1985). Des lendemains qui déchantent. Voilà un film bien maladroit, bien mal tourné, aux acteurs mal dirigés, à la conduite du récit très incertaine. Un film qui doit comporter de très nombreux éléments autobiographiques, presque tous intéressants, mais qui les ordonnance mal, les présente sans habileté, mélange …
Par Pierre Builly. Si le Centre National de la Cinématographie avait un tant soit peu de jugeote, il ferait distribuer « Les enfants de Lumière » dans les écoles. Ce parfait montage produit par Jacques Perrin est un chant d’amour au cinéma français, à sa variété, à sa permanence, à sa substance et il montre très bien …
Par Pierre Builly. Les adieux à la Reine de Benoît Jacquot (2012). À la merveille. Pour moi qui pense que Versailles est le plus beau palais du monde, l’expression parfaite du génie français, j’ai regardé avec intérêt cette exploration des splendeurs et des coulisses de notre trésor national. Et c’est filmé avec goût, justesse, qualité, ça …
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Par Pierre Builly. Les trois mousquetaires de George Sidney (1948). Hollywood on Seine. Si l’on parvient à s’abstraire du simplisme et du moralisme étasuniens, si l’on a envie de ne voir qu’un joli conte en couleurs virevoltant et rythmé, interprété par un Gene Kelly époustouflant en d’Artagnan et, entre autres, un Vincent Price qui donne …
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Par Pierre Builly. L’appât de Bertrand Tavernier (1995). Les gagne-petit. L’affaire fit grand bruit entre 1984, où les assassinats ont été commis et 1988, où le procès d’assises a condamné les meurtriers. Si grand bruit que Morgan Sportès en fit un livre en 1990 et Bertrand Tavernier un film en 1995. C’est que cette affaire-là était …
Par Pierre Builly. Europe 51 de Roberto Rossellini (1952). La haine que j’ai pour moi… Je ne suis pas très à l’aise avec Europe 51 et pas seulement parce que le DVD proposé par Tamasa diffusion est d’une piètre qualité, très au dessous de la moyenne, avec une image souvent floue et de brusques variations …
Par Pierre Builly. Notre-Dame brûle de Jean-Jacques Annaud (2022). La vie est un miracle. L’émotion ressentie dans le monde entier lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019 a été et demeure exceptionnelle ; elle a marqué chacun. Je ne connais personne qui n’ait été effaré et désolé, sidéré, même, par cet …
Par Pierre Builly. Vipère au poing de Pierre Cardinal (1971). La tête en charpie. Avant de venir au fond du sujet, ou plutôt à l’extraordinaire puissance du récit à forte tonalité autobiographique d’Hervé Bazin, disons un mot de ce qui l’entoure, qui, tout en le rendant de qualité intemporelle, l’ancre précisément dans son époque. Nous sommes …
Par Pierre Builly. Fellini Roma de Federico Fellini (1972). Les enfants de la louve. En 1972, lorsque le film a été tourné, il y avait déjà bien des années que Federico Fellini pouvait tout se permettre et se permettait tout, encensé par toute la critique mondiale et suffisamment suivi par les spectateurs pour que les …
Par Pierre Builly. David Golder de Julien Duvivier (1931). Irène au firmament. Je n’ai pas lu le roman d’Irène Nemirowsky, dont on chante merveilles, et mon programme de lecture des années à venir ne prévoit pas vraiment que je la découvre, mais, admirateur absolu de Julien Duvivier, je ne pouvais évidemment pas rater son premier …