Par Pierre Builly. Le crabe-tambour de Pierre Schœndœrffer (1975). L’homme légendaire. J’aimerais bien rester, pour ce film presque mythique, dans le seul cadre du cinéma, mais je ne suis pas certain d’y parvenir, tant l’œuvre singulière de Pierre Schœndœrffer est inextricablement mêlée à dix ou quinze ans d’histoire française, à une partie très douloureuse …
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PAR PIERRE BUILLY. La Bible de Marcel Carné (1977) La plus belle histoire jamais contée La fin de la carrière de Marcel Carné n’est pas un chemin de lys et de roses. Les esprits hâtifs concluront que c’est grâce à la présence à ses côtés de Jacques Prévert qu’il a pu tourner ses grands films, …
PAR PIERRE BUILLY. Benedetta de Paul Verhoeven (2021). Mic-mac au couvent. On sait bien que Paul Verhoeven est un réalisateur qui ne fait pas dans la dentelle et qu’il emploie même souvent de la paille de fer à la place. Avec Benedetta il va encore bien plus loin que dans ses derniers films, Black Book ou …
PAR PIERRE BUILLY. Mais où est donc passée la 7ème compagnie de Robert Lamoureux (1973). Le désastre est aussi sur l’écran. Si extraordinaire que ça puisse (me) paraître, je n’avais jamais vu la moindre bribe de ce que certains ont appelé la saga de la 7ème Compagnie. Je ne m’explique pas très bien pourquoi, d’ailleurs. …
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PAR PIERRE BUILLY. Daguerréotypes d’Agnès Varda (1975) Le vieux monde est derrière toi Comment vraiment appeler ces films d’Agnès Varda qui ne sont pas des fictions, comme le sont Cléo de 5 à 7, Le Bonheur ou Sans toit ni loi ? Des documentaires ? Le mot m’évoque plutôt ces ennuyeux courts métrages des séances …
PAR PIERRE BUILLY. Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière (1961). Depuis la plus haute antiquité, la guerre… Dans la falote carrière de Denys de La Patellière, il y a trois années de grâce ; après le médiocre Retour de manivelle, avant l’atterrant Bateau d’Émile, il y …
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PAR PIERRE BUILLY. Au revoir les enfants de Louis Malle (1987). La lumière des Justes. Grand bourgeois fortuné et rebelle, Louis Malle, seize ans après Le souffle au cœur, qui, décrivant des épisodes de son adolescence, se voulait iconoclaste, provocant, mais narquois et tendre aussi, réalise avec beaucoup plus de gravité et de hauteur Au …
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PAR PIERRE BUILLY. Le Diable boiteux de Sacha Guitry (1948) Guitry survitanimé. Il y a de titanesques combats et des affrontements herculéens que ceux auxquels se livrent à propos de Sacha Guitry, jugés par de mauvais bougres un faiseur léger jusqu’à l’insignifiance, doté de trop de talents pour en exprimer vraiment un et moi-même et …
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PAR PIERRE BUILLY. Le coup de sirocco d’Alexandre Arcady (1979). Algérie, juillet 62. Le retour en France – en métropole, comme on disait – d’un million de Pieds-Noirs, souvent petites gens, dont les ancêtres s’étaient quelquefois installés Outre-mer juste après la conquête de 1830, et qui, à ce titre, étaient profondément enracinés dans le pays, …
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PAR PIERRE BUILLY. Remontons les Champs-Élysées de Sacha Guitry (1939). L’esprit de l’Histoire. On pourrait un peu sommairement classer l’œuvre filmé de Sacha Guitry en trois catégories : les adaptations de pièces de théâtre, comme Mon père avait raison, Désiré ou Quadrille, les fictions, comme Le roman d’un tricheur, Ils étaient neuf célibataires ou La …
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