PAR PIERRE BUILLY. Si Paris nous était conté de Sacha Guitry (1956). L’esprit de Paris. Même si c’est plein de merveilles de drôlerie et d’esprit, même si la distribution est invraisemblablement nombreuse et éclatante (que les amateurs s’amusent, ici et là, à reconnaître, jouant des séquences de quelques secondes, des actrices et acteurs célèbres, – …
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C’est une évidence que Guitry a beaucoup fait pour illustrer l’Histoire de France, au théâtre et surtout au cinéma. Pierre Builly a déjà évoqué « Si Versailles m’était conté », et « Napoléon ». « Si Paris m’était conté » ce sera demain dimanche. Qu’on se le dise ! Je Suis Français
PAR PIERRE BUILLY. Napoléon de Sacha Guitry (1955). Histoire et légende. C’est tout de même bien long, trois heures en deux époques, même si on conçoit bien que pour évoquer la fabuleuse figure et le drôle de destin du Corse aux cheveux plats, on ne puisse resserrer trop le récit, sauf à rendre incompréhensibles les …
PAR PIERRE BUILLY. Ceddo d’Ousmane Sembène (1977) L’Afrique à nu. Mystérieuse, fascinante, brutale et douce Afrique, qui est peut-être le berceau de l’Humanité, jadis divisée par des empires rivaux, naguère dispersée entre les puissances coloniales, qui auraient mieux fait de n’y pas aller, mais, y étant allées, auraient mieux fait de ne pas l’avoir abandonnée …
C’est une évidence que Guitry a beaucoup fait pour illustrer l’Histoire de France, au théâtre et surtout au cinéma. Pierre Builly a évoqué hier « Si Versailles m’était conté », mais « Napoléon » et « Si Paris m’était conté » sont annoncés pour les deux prochains dimanches. Qu’on se le dise ! Je Suis Français
PAR PIERRE BUILLY. Si Versailles m’était conté, de Sacha Guitry (1953). La gloire de la France. La trilogie Si Versailles m’était conté, Si Paris nous était conté et Napoléon n’est pas tout à fait du même niveau que les deux bijoux de promenades historiques (ou pseudo-historiques, si l’on veut) genre que Sacha Guitry avait créé, …
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PAR PIERRE BUILLY. La raison du plus faible de Lucas Belvaux (2006). Le fond du trou sans fond. Prenons Patrick (Éric Caravaca), un jeune trentenaire, un garçon formidable (« parfait » dit même sa femme), titulaire de trois licences (mais de quoi ? sociologie, psychologie, philosophie, la trilogie gagnante du monde moderne ?) et chômeur dans la …
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PAR PIERRE BUILLY. Coup de torchon de Bertrand Tavernier (1981). La noirceur absolue. Résumé : Lucien Cordier, unique policier d’une petite bourgade africaine, au milieu des années 30, est un être faible. Sa femme le trompe, les proxénètes le provoquent ouvertement. Le représentant de l’ordre est la risée du village. « Noir, c’est noir« , comme dit l’autre …
PAR PIERRE BUILLY. Vacances romaines de William Wyler (1953) Échappement libre Comment un film qui met en premier plan la beauté de Rome, la Ville éternelle, la seule cité qui puisse se piquer d’être au niveau de Paris, avec qui elle est d’ailleurs liée par un traité de jumelage exclusif, pourrait-il être négligeable ? D’autant …
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LE COMMENTAIRE DE PIERRE BUILLY. César (1936) Tableau du désastre Comme les deux premiers films de la Trilogie, César commence par un panoramique sur l’immensité du port de Marseille ; et pourtant on n’est plus, paradoxalement, dans le petit périmètre du Bar de la Marine ; d’ailleurs, lors de la seule séquence goguenarde et bouffonne …