Par Pierre Builly. En cas de malheur de Claude Autant-Lara (1958). Ah, jeunesse ! Introduction : En 1957 à Paris, la belle Yvette Maudet, 22 ans, qui se prostitue occasionnellement, assomme l’épouse d’un horloger qu’elle tente de dévaliser. Me André Gobillot, avocat quinquagénaire, accepte de la défendre et, séduit par sa sensualité, en tombe amoureux. Grâce à un …
Lire la suitePatrimoine cinématographique • En cas de malheur
Par Pierre Builly. L’homme au complet blanc d’Alexander Mackendrick (1951). L’obsolescence programmée. Il y a eu un moment délicieux dans l’histoire d’Angleterre. À la fin de leur domination impériale traduite en 1947 par l’indépendance de l’Inde, grand machin inutile et consternant, notre voisine d’Outre-Manche qui pensait avoir gagné la Guerre (comme nous l’avions pensé en …
Lire la suitePatrimoine cinématographique • L’homme au complet blanc
Par Pierre Builly. Le cave se rebiffe de Gilles Grangier (1961). Un bijou. Introduction : Robert Mideau est un graveur de talent. Éric Masson, l’amant de sa femme, veut se servir de lui pour contrefaire des billets de banque hollandais. Il prend contact avec Charles Lepicard, un ancien tenancier de maison close, et Lucas Malvoisin, un …
Lire la suitePatrimoine cinématographique • Le cave se rebiffe
Par Pierre Builly. L’important c’est d’aimer d’Andrzej Żuławski (1975). Grand film baroque. Introduction : Le photographe Servais Mont (Fabio Testi) rencontre la comédienne Nadine Chevalier (Romy Schneider) sur le tournage d’un film pornographique sanguinolent qu’elle est contrainte d’accepter pour survivre et faire survivre Jacques (Jacques Dutronc), son mari, onirique et désespérant. Après avoir pris quelques clichés …
Lire la suitePatrimoine cinématographique • L’important c’est d’aimer
Par Pierre Builly. Gueule d’amour de Jean Grémillon (1937). L’homme démoli. Mon appréciation n’est pas loin d’être maximale et, si j’étais plus équitable qu’impulsif, j’irais jusqu’à dire que c’est un chef-d’œuvre, parce que Gueule d’amour est vraiment un film magnifique, superbement réalisé, avec des trouvailles qui font vraiment regretter que Grémillon ait si peu tourné. …
Par Pierre Builly. Entrée des artistes de Marc Allégret (1938). Jouvet dans le rôle de Jouvet. Introduction : François (Claude Dauphin), Cécilia (Odette Joyeux) et Isabelle (Janine Darcey) sont élèves de la classe d’art dramatique du conservatoire que dirige le professeur Lambertin (Louis Jouvet). François est amoureux d’Isabelle qui l’aime également, mais il est poursuivi …
Lire la suitePatrimoine cinématographique • Entrée des artistes
Par Pierre Builly. La marquise d’O d’Eric Rohmer (1976). Exercice de beau style. Éric Rohmer ne déteste pas s’embarquer sur des vaisseaux sans réalité et dans des histoires sans vraisemblance. Des histoires nourries de hasards et de rencontres improbables. Ce qui compte pour lui, une fois les prémisses posées et le point de départ admis, …
Le Samouraï de Jean-Pierre Melville (1967). « Quintessence de Melville, quintessence de Delon ». CLIQUEZ SUR « LIRE LA SUITE », SUR L’IMAGE DE LA VIDEO OU SUR LE TITRE DE L’ARICLE – POUR ENTRER… Durée du film : 1h45. Date de sortie : 25 octobre 1967. Pour lire, si ce n’est déjà fait, la critique de Pierre Builly …
Par Pierre Builly. « Il n’avait pas la tête politique mais les réflexes les plus sains. » Ce qui demeurera dans l’extraordinaire présence d’Alain Delon dans le paysage du cinéma de la France et du Monde, ce n’est pas l’abondance des films tournés (une centaine) ni même des grands films qu’il a interprétés : c’est que ces …
Par Pierre Builly. Le samouraï de Jean-Pierre Melville (1967). Quintessence de Melville, quintessence de Delon. Et voilà qu’en 1967, l’art de Jean-Pierre Melville est à son sommet. Générique du film qui s’ouvre sur la chambre salie où Delon, à la beauté hiératique, et presque extérieure fume, allongé sur son lit, dans la seule compagnie de …