PAR PIERRE BUILLY. La charge de la brigade légère de Michael Curtiz (1936) Qui va à la charge perd sa place Je sais qu’il est de bon ton aujourd’hui de se gausser du ton du film de Michael Curtiz ; on lui trouve tous les défauts que la doxa contemporaine s’attache à extirper de nos …
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PAR PIERRE BUILLY. La dolce vita de Federico Fellini (1960) La ronde de nuit Résumé : Le film suit Marcello Rubini, un journaliste de presse people, au fil d’une semaine de vie mondaine à Rome dans une recherche infructueuse de l’amour et du bonheur. Après une nouvelle vision, qui doit être la quatrième ou la cinquième, je suis mieux …
PAR PIERRE BUILLY. Lacombe Lucien de Louis Malle (1974) Brève vie d’un jeune homme ordinaire Résumé : En juin 1944, Lucien Lacombe, jeune paysan du Lot, qui ne doit pas avoir 18 ans, faute de pouvoir rejoindre la Résistance, entre presque par hasard, dans un groupe de gestapistes français. Il est grisé par le pouvoir de …
PAR PIERRE BUILLY. Une vie cachée de Terrence Malkick (2019). La maison du ciel. Je vais peu voir en salles les films qui font l’actualité, parce qu’ils s’envolent souvent comme fumée légère et ne laissent aucune trace. Mais toute pratique peut connaître des exceptions, à cause d’un emportement médiatique ou de l’incitation de quelqu’un en …
PAR PIERRE BUILLY. La loi du marché de Stéphane Brizé (2015). Lourdement, sur les épaules… Le fils est sacrément handicapé, d’une sorte de sclérose musculaire, mais il est doux, intelligent et il va peut-être bien parvenir à intégrer un IUT de qualité. La femme subit cette saleté du destin avec vaillance et le couple paraît …
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PAR PIERRE BUILLY. Angèle de Marcel Pagnol (1934). Le trésor des filles perdues. Le frère aîné de Marcel Pagnol, Maurice, est mort alors qu’il avait à peine plus de trois mois, en août 1894. La chose n’était pas rare ; ce qui l’était davantage, c’est qu’il n’était né que quatre mois après le mariage de …
PAR PIERRE BUILLY. Les Misérables de Ladj Ly (2019) Notre riant avenir Je vais peu voir en salles les films qui font l’actualité, parce qu’ils s’envolent souvent comme fumée légère et ne laissent aucune trace. Mais toute pratique peut connaître des exceptions, à cause d’un emportement médiatique (c’est ainsi que je suis allé voir « J’accuse …
PAR PIERRE BUILLY. 38 témoins de Lucas Belvaux (2012) La lâcheté commune, ordinaire et banale Après avoir regardé 38 témoins, j’ai songé assez vite au Giono amer des Chroniques d’après-guerre. Pour réaliser des films désespérants, aussi sceptiques sur l’âme humaine, des films lucides, dissonants avec les ventrées de caramel mou humanistes et bienveillantes habituelles, il …
PAR PIERRE BUILLY. Un condamné à mort s’est échappé de Robert Bresson (1956) Un voyageur solitaire est un diable Je ne suis pas tout à fait certain (et même pas certain du tout) qu’Un condamné à mort s’est échappé va me réconcilier avec le cinéma de Robert Bresson, réalisateur révéré et respecté à peu près …
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PAR PIERRE BUILLY. Un héros très discret de Jacques Audiard (1996) Soldat inconnu Résumé : En 1944, Albert Dehousse décide, pour les derniers mois d’une guerre qu’il n’a pas faite, de devenir un héros. Dans une époque qui se prête à toutes les confusions, il devient un artiste du mensonge et se construit une personnalité hors …
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