Ces fêtes, qui culminent avec le Cortège de l’Assaut, se célèbrent chaque année, à la fin du mois de juin. Elles trouvent leur origine dans un beau fait d’armes, qui mérite d’être raconté…
Le 10 juillet 1472, les ouvriers couvreurs travaillant sur les toits de la cathédrale Saint Pierre voient s’élever, au loin, une poussière immense.
Aussitôt, les 30 églises de la ville donnent l’alarme : il s’agit de l’armée de Charles le Téméraire et de ses Bourguignons qui, sachant la ville sans garnison et ses remparts en mauvais état, pensent s’en emparer sans coup férir. C’est compter sans le peuple et les bourgeois qui, courant aux remparts, et s’improvisant piqueurs, archers ou hallebardiers, soutiennent pendant onze heures l’assaut des Bourguignons aguerris.
Cependant, fatigue et lassitude gagnent les défenseurs. Déjà, un soudard du Téméraire a pris pied sur la porte de Bresles. Il va y planter son étendard et crier « Ville prise ! ». Alors une femme, Jeanne Laisné, se rue sur lui, l’assomme d’un coup de hache, lui retire sa bannière et le précipite du haut du rempart.
A ce spectacle, les défenseurs reprennent courage, l’ennemi se démoralise et bat en retraite, le Téméraire lève le siège. Beauvais reste au Roi !…
Lire la suiteTout ce qui est racines est bon… : Les fêtes de Jeanne Hachette à Beauvais
Cording1 sur Ce crime impuni, contre l’honneur paysan
“Le monde paysan selon Gustave Thibon est mort depuis longtemps. Les paysans sont plus entrepreneurs de…”