Voici la très belle page du site internet de l’Archevêché de Paris, qui relate la visite du couple présidentiel russe à la cathédrale Notre-Dame. Et voici aussi le lien qui vous permettra d’accéder directement à cette page: http://www.notredamedeparis.fr/Visite-du-President-de-la
Mais, dira-t-on peut-être, pourquoi s’enthousiasmer ainsi pour une visite, certes fort chaleureuse, mais qui s’inscrit malgré tout dans le cadre plus vaste d’un déplacement officiel ?….
Parce que, justement, cette visite, n’est pas anodine.
Parce que l’Europe -incluant évidemment la France…- a tout intérêt à se rapprocher le plus possible des Russes, d’un point de vue économique, politique et, n’ayons pas peur des mots, géostratégique.
Mais aussi et surtout parce que du point de vue spirituel –de très loin le plus important…- l’Europe et la France ont tout intérêt à s’appuyer sur la Russie. Et réciproquement. Il y a longtemps déjà qu’ont été employées des expressions comme « un supplément d’âme »; ou « les deux poumons de l’Europe ». Pour faire face aux défis du temps présents -qui sont d’abord et essentiellement culturels, moraux, spirituels, bien plus qu’économiques- la fraternité retrouvée avec nos alliés naturels russes est plus qu’une necessité: elle est vitale.
Le rapprochement entre les deux parties d’une même Église- porte ouverte à une réunion qui n’est plus de l’ordre du chimérique- est, ou serait, de ce point de vue, l’un des évènements les plus considérables de ce temps. Le plus porteur d’espoirs. Le plus à même de changer radicalement la donne dans bien des domaines majeurs, car ses conséquences sont potentiellement incalculables.
Et cela, quel que soit le point de vue d’où l’on se place: qu’on le considère d’un strict point de vue religieux -interne, pour ainsi dire, au Christianisme- ou que l’on fasse un peu de prospective, en essayant d’imaginer les retombées concrètes et générales, qui seront forcément aussi politiques, de l’évènement…
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”