République ou Royauté ?
Un « Système » qui institutionnalise la guerre civile. Ou : « droite » et « gauche » confondues, tiennent, contre « l’exclusion » (?), un discours d’exclusion !…
Ce mercredi 3 juillet, face à Jean-Claude Bourdin, c’est François Fillon qui l’a dit. Mais de l’extrême-gauche à la droite, ils l’ont tous dit, un milliard de fois (si ce n’est deux milliards…) : on ne peut pas s’allier à l’extrême-droite !
Nul n’est gêné de l’existence d’un Parti communiste qui jusqu’à sa fin réelle, et par la bouche de son secrétaire général d’alors, Georges Marchais, a déclaré « globalement positif » le bilan des pays de l’Europe de l’Est, alors que l’on sait très bien que le marxisme-léninisme fut la pire atrocité de toute l’histoire du genre humain, et qu’au-delà de 120 à 130 millions, on ne peut même plus compter le nombre de morts dont il est directement responsable, et dans des circonstances toutes plus barbares et inhumaines les unes que les autres !…
REPRENDRE LE POUVOIR ? QU’EST-CE A DIRE ?
Les royalistes veulent « nationaliser l’Etat par le Roi » (Léon Daudet)…
… le Système, lui, a nationalisé l’Etat par « les copains et les coquins », les « requins » qui aiment les « Caïmans »… Une seule solution : 1. Ne pas croire « en l’amélioration électorale de la peste républicaine »… 2. Et mener une action authentiquement « française », « étant réellement d’opposition, c’est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime »…
L’Echo des Blogs : Tout ce qui est (intelligemment) royaliste est nôtre ! Aujourd’hui, sur le Blog de La Lorraine Royaliste, « La décentralisation »
( Le Blog La Lorraine Royaliste )
« Notre force est d’avoir raison » dit La Royale, et il ne faut pas compter sur nos adversaires pour nous démontrer le contraire. Cependant l’autocritique est toujours nécessaire, surtout lorsque la doctrine est plus que centenaire. Le besoin d’un dépoussiérage se fait parfois pressant.
« Les républicains ne peuvent pas décentraliser, car ils n’existent, ils ne durent, ils ne gouvernent que par la centralisation. Tout pouvoir républicain sort en effet de l’élection. S’il veut se maintenir à l’élection suivante, l’élu, ministre ou député a besoin de tenir de près son électeur. Qui tient l’électeur ? Le fonctionnaire. Qui tient le fonctionnaire ? L’élu, ministre ou député, par la chaîne administrative. Décentraliser l’administration, c’est donc couper en deux ou trois endroits cette chaîne de sûreté ; c’est rendre au fonctionnaire une part d’indépendance, à l’électeur la liberté correspondante. Le ministre ou le député perd ses moyens électoraux. Soyez persuadé qu’il ne renoncera que contraint et forcé. Jamais, de son gré propre, il ne se privera du fonctionnaire-domestique. Ces gens-là ne sont point d’humeur à se suicider » (L’Enquête sur la Monarchie, ed. 1925, p.51, paroles attribuées à André Buffet, avec lesquelles Charles Maurras se montre totalement d’accord).
Trop « gros », trop facile ! : Anne Hidalgo, ou comment parler de 45, pour ne pas parler, par exemple, du Système qui échoue, partout ?
Anne Hidalgo n’est pas n’importe qui. Premier Adjoint au Maire de Paris, elle aspire à devenir son successeur. Ses propos ne sont donc que très rarement anodins…
Or, elle a cru bon, récemment, de devoir attaquer le Front national, « un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis »…
Dans un domaine un peu différent, mais qui rejoint notre propos malgré tout, on avait eu, il y a quelques mois, une autre savoureuse illustration d’inculture stupéfiante lorsq’un chroniqueur radio avait déclaré, sans sourciller, que les Antilles faisaient partie de la République française depuis le XVIème siècle… A ce stade, comme le disait Bainville, on n’a qu’une envie, c’est de tirer l’échelle !
Nous ne reprochons pas à Madame Hidalgo de ne pas aimer le Front national, ni Marine Le Pen, ni son père. Et nous n’avons pas pour but, ni pour désir, de nous substituer à ce parti pour le défendre, ce qu’il est parfaitement capable de faire tout seul.
Notre but, il est bien connu, est de proposer une autre politique « étant réellement d’opposition, c’est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime »… (Léon Daudet).
La Révolution française désavouée par François Hollande ?…
Si les mots ont un sens, on notera avec gourmandise que la Révolution française, és-qualité, semble bien avoir été désavouée par son lointain héritier et successeur, François Hollande ! Ou alors, on a mal entendu, mal lu… Ou alors, les mots n’ont plus de sens… Le président, lors de l’inauguration – mardi 18 septembre 2012 – du …
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La grande illusion du parlementarisme, ou mon expérience de député, par Léon Daudet…
Croire aux élections en tant que telles, et qu’il suffit de les gagner, pour avoir une « bonne chambre » et, avec cette « bonne chambre », changer les choses, amender le Système de l’intérieur : c’est cela, la grande illusion….
Car, des « bonnes chambres », il y en a eu plusieurs, tout au long du XIXème siècle, et aussi au XXème : et qu’ont-elles fait, au juste, en définitive ? Rien. Le Système les a digérées, il les a « laissé passer », il a attendu la fin de l’orage, et a poursuivi sa malfaisance, par alternances répétées, magouilles, course permanente à la démagogie et « combinazione » multiples et toujours renaissantes…
D’ailleurs, quand il apprit l’élection de la Chambre bleu horizon, et celle de Daudet, Aristide Briand eut ce mot révélateur, raconte Daudet : « Nous gardons les cadres… ». « Les cadres, c’est-à-dire la Sûreté générale et les Préfets, ses émissaires et ses esclaves. »
Et ainsi, depuis un siècle et demi, tous les espoirs placés dans les élections et « la » bonne chambre ont été régulièrement déçus, la France continuant sa marche en arrière et en décadence.
Léon Daudet, député royaliste de Paris pour le XVIème arrondissement à la Chambre bleu horizon l’explique très bien : le texte suivant constitue les premières pages du premier chapitre de son livre de Mémoires, Député de Paris.
(Juste un mot, pour ceux qui seraient surpris, voire choqués, par la verdeur de certaines phrases : le « b.a.-ba » de tout historien, de quiconque lit un texte « ancien », est de ne pas le faire avec la mentalité de sa propre époque (en l’occurrence nos manières de penser, d’écrire en 2012) mais en se remettant dans l’esprit et la mentalité de l’époque qu’il étudie : or, du temps de Daudet, tous les polémistes, à quelque bord qu’ils appartinssent, s’exprimaient avec une virulence dont on n’a plus idée aujourd’hui; et, souvent même, ils dépassaient très largement les « verdeurs » de Léon Daudet)
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« Nous, les Français, nous n’avons pas la chance d’avoir la reine d’Angleterre » (Christine Ockrent)
Il ne s’agit évidemment pas – sujet assez stérile – de comparer la monarchie britannique, bien réelle, à celle que nous proposons. L’histoire, la géographie, la tradition, la structure sociale, la culture des deux nations européennes que sont la France et l’Angleterre, sont différentes. Leurs institutions le sont aussi, naturellement, nécessairement. Mais, si …
Joyeusetés ministérielles…
1. Ce serait une nouvelle sensationnelle : Montebourg et Moscovici vont-ils demander l’expulsion de Napoléon des Invalides et la dé-panthéonisation de Voltaire ?
Croyant peut-être faire du « neuf », ou se croyant (qui sait ?) « modernes »; pensant sans doute apporter un sang frais au débat politique, ils se sont en effet succédé, sur France info, pour lancer des imprécations contre… le « racisme » et « l’anti-sémitisme ».
Oui, mais sans dire que cela ne les gênait pas le moins du monde de savoir Napoléon grandiosement enterré aux Invalides, lui qui disait des juifs qu’ils étaient « des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France ».
(Illustration : dans un monument grandiose, un monument d’orgueil, en l’honneur d’un antisémite notoire… Mais le reproche d’antisémitisme semble quasi « reservé » par certains au seul Maurras : n’est-ce pas étrange ?…)
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”