José Meidinger a raison de rappeler le rôle historique des royalistes dans la Résistance. Celle-ci n’a que trop été accaparée, dans le récit qui, par la suite, en a été fait, le mythe qui a été construit à son propos par le discours officiel, au bénéfice et à la gloire des seules organisations dites de gauche. De même que Zemmour a fort bien fait de signaler, preuves et listes de noms à l’appui, que les dirigeants et les milieux dits de la collaboration se sont très largement recrutés à gauche et à l’extrême gauche. Vérités occultées, ignorées, oubliées ? Sans-doute. C’est pourquoi il est bon d’y revenir et il faut en remercier José Meidinger.
A titre de présentation, Boulevard Voltaire précise que José Meidinger est Journaliste, ancien grand reporter à France 3 Alsace, et qu’il passe, aujourd’hui, son temps entre l’Alsace et la Grèce. (L’illustration ci-dessus est aussi de Boulevard Voltaire).
A la Libération, les gaullistes et les communistes, avec les Francs-tireurs et partisans (FTP), tentèrent de s’accaparer l’exclusivité de la Résistance. C’était oublier un peu vite que c’est à l’autre extrême de l’échiquier politique, à l’initiative de militants royalistes, que se créèrent les tout premiers mouvements de résistance de la France Libre! Ce phénomène a souvent été occulté par l’histoire officielle jusqu’au livre de François-Marin Fleutot en 2000 Des royalistes dans la Résistance. On y découvre notamment l’engagement royaliste de Daniel Cordier, ancien Camelot du roi, entré dans la Résistance dès juin 1940, puis secrétaire de Jean Moulin, auquel il consacrera une biographie en plusieurs volumes pour défendre la mémoire de son ancien patron.
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