Ou: les horreurs révolutionnaires racontées – et condamnées – par une victime directe.
Mars 2009. Six amis sont dans un taxi, de nuit, dans Paris. Passées les premières minutes, le chauffeur – un vietnamien – se laisse aller à ces confidences….
Ou: les horreurs révolutionnaires racontées – et condamnées – par une victime directe.
Mars 2009. Six amis sont dans un taxi, de nuit, dans Paris. Passées les premières minutes, le chauffeur – un vietnamien – se laisse aller à ces confidences….
Le Kybele, battant pavillon turc, est, finalement, bien arrivé à Marseille. Il s’agit là d’une Odyssée qui, on va le voir, mène loin, mais à tous les sens du terme…..
Le Kybele, c’est ce bateau, cette birème pour être plus précis, de 19m de long et 4m de large, qui se veut une réplique aussi fidèle que possible d’un navire antique (du moins, on nous l’assure…). Sa voile, montée sur un mat de 12m, mesure 7 m de haut et 12m de large. 20 rameurs ont relié l’actuelle Foça -l’antique Phocée- à Marseille, en longeant les 2.800 kilomètres de côtes et en s’arrêtant presque tous les jours, en ne s’éloignant jamais trop du rivage, comme le faisaient les Grecs de Phocée, il y a 2 600 ans; et sans autres repères que les courants, le vent, la course du soleil et celles des étoiles.
Lire la suiteDénoncer un génocide, c’est bien; les dénoncer tous, c’est mieux…
Condamné en 1987, et « Au nom du Peuple français… », à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de deux policiers en 1983 à Paris, Régis Schleicher -l’ancien terroriste d’Action directe- vient de bénéficier d’un régime de semi-liberté, suite à la décision de la Cour d’Appel de Paris.
Il est à noter que ce militant révolutionnaire d’extrême-gauche avait été condamné une deuxième fois -et toujours « Au nom du Peuple français »-à la perpétuité, en 1988, cette fois pour hold up avec tentatives de meurtre.
Question: le Pays légal a-t-il inventé une autorité supérieure au Peuple souverain ?
Lire la suiteRégis Schleicher en semi liberté: La « perpète » ? Paroles, paroles…
Francis Jeanson est mort. Si nous jugeons utile de parler de lui quelques instants -histoire, comme on dit, de marquer le coup, tout de même...– on ne va pas remuer un passé de toutes façons aboli, exhumer des horreurs anciennes ni rappeler à la surface des laideurs qu’il vaut mieux, maintenant, laisser recouvrir par « le sombre oubli » du temps.
Et on ne va donc pas reprendre à notre compte, ici, des insultes ou des injures (les accusations de « traître »…) que d’autres ont ressorties sur lui, ici et là, à l’occasion de sa mort.
Les lecteurs de ce blog savent que, de toutes façons, ce n’est pas le style de la maison. Nous disons ce que nous avons à dire, parfois fermement, parfois avec un peu d’ironie (du moins, on essaie…), mais sans jamais nous rabaisser à un niveau qui n’est pas celui du combat politique que nous essayons de mener au quotidien.
Certes, on trouve ce document dans notre Catégorie « Grands Textes ». C’est même le premier d’entre eux, celui avec lequel nous avons inauguré cette série. Il s’insère cependant à ce point dans notre réflexion engagée à partir de l’encart du Figaro que nous avons pensé utile de le présenter de nouveau, plutôt que de nous contenter d’indiquer au(x) lecteurs(s) qu’on pouvait le lire dans cette Catégorie.
En lui redonnant, en quelque sorte, les honneurs de la Une, il nous semble que nous rendons plus cohérent cet ensemble de trois notes, centrées sur un essentiel qui ne passe pas, parce qu’il ne peut pas passer, et qu’il convient de correctement nommer, de correctement dater, car de là vient notre déclin.
Sur la réalité des révolutions, sur les horreurs qu’elles engendrent, la pensée de Soljénitsyne se « dédouble » dans une vision grandiose et universelle des maux que le monde a connus de leur fait, aux XIX° et XX° siècles. Il appelle de ses voeux le temps où seront érigés, en Russie, des monuments pour témoigner de cette barbarie et souhaite que les Français en fassent autant, non seulement comme objet de mémoire, mais aussi, mais surtout, comme condition d’une renaissance.
Soljénitsyne ouvre à notre réflexion de multiples « pistes » avec, à l’instar du pape Jean-Paul II, la force et l’autorité d’un témoin, d’une victime, en définitive victorieuse….
Lire la suiteVendée Résistance… (3/3) : Le discours d’Alexandre Soljénitsyne aux Lucs sur Boulogne
En parler comme il convient ? En deux pages sur Charette, et deux pages sur l’Historial de la Vendée et le Mémorial de Vendée, tout est dit. Ni trop, ni trop peu. Sans emphase, mais sans rien cacher de ce qui doit au contraire être proclamé.
« La grandeur des Vendéens réside dans le pardon accordé à leurs bourreaux, mais le pardon n’est pas l’oubli ».
D’abord les deux pages sur celui dont Napoléon disait qu’il avait l’étincelle du génie. Son « très beau logis » de la Chabotterie, dont « la visite est un enchantement, qui fait sentir la douceur de vivre qui régnait à l’époque ». Et, surtout, l’homme : « Du panache, un courage rare, une détermination à toute épreuve, une personnalité hors du commun… »
Le Figaro Magazine des samedi/dimanche 11 et 12 juillet comportait un petit encart de seize pages, assez bien fait, et fort sympathique, intitulé Vendée, La culture en mouvement. Arrêtons-nous quelques instants sur ce qui nous est proposé là….
On y trouve résumé à grands traits tout ce qui peut donner envie d’aller faire un tour là-bas, et, certes, le tout est présenté d’une façon qui donne réellement envie….
C’est Clochemerle à Plan-de-Cuques, Bouches-du-Rhône. Avec deux personnages aux déclarations impayables: le maire de Plan de Cuques, Jean-Pierre Bertrand, et Roland Povinelli, conseiller général.
Mais d’abord, de quoi s’agit-il ?
(Ceci est une réponse à Antiquus, qui a envoyé le commentaire que nous avons tous pu lire le 15 juillet).
Loi du 6 juillet 1880: article unique: La République adopte la date du 14 juillet comme date de fête nationale annuelle.
L’ambigüité vient de là: Qui célèbre quoi ? On peut penser à une date (14 juillet 89) ou à l’autre (14 juillet 90), ou tenter un improbable mélange des deux, lorsqu’on célébre le 14 juillet. Et c’est là qu’est le problème….
Si l’on célèbre le 14 juillet 1789, il s’agit d’une journée intégralement pourrie, perverse dans son intégralité et de laquelle il n’y a rien à conserver. Sauf une utilité : le fait qu’elle sert, justement, à marquer le début des monstruosités à venir. Tout à fait d’accord, donc, avec Antiquus, là dessus : dès cet épisode du massacre de la Bastille et des têtes promenées au bout des piques, la Terreur est en gestation; Furet l’a très bien dit : « la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l’été 1789 », et la prise de la Bastille inaugure « le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires ».
Par contre, si l’on célèbre le 14 Juillet 1790, c’est-à-dire la Fête de la Fédération, là on célèbre une espérance, vite déçue certes, qui n’a débouché sur rien, et qui fut entâchée de profanation et de sacrilège. Mais qui fut, aussi, enthousiasmante et belle, malgré tout : au moins l’intention, dans l’opinion, était-elle bonne. Rien à voir avec l’ignoble massacre populacier de l’année précédente. Pour Marc Bloch, repris par Max Gallo, tout Français véritable ne peut que vibrer à l’évocation de la Fête de la Fédération, qui n’a son pendant que dans le Sacre de Reims….
Voilà pourquoi nous parlons de bon grain et d’ivraie, et d’ambigüité. Car chacun peut mettre -et met effectivement- ce qu’il veut dans l’actuelle Fête nationale. Et comment savoir si tel célèbre 89 alors que tel autre célèbre 90 ? Et, même si l’on célèbre le 14 juillet 1790, l’épisode n’est pas aussi consternant que celui de l’année précédente, mais il est loin d’être totalement propre.
Il n’est pas inutile, et pas inintéressant, de relire à cette occasion le document ci dessous…..
De nombreux bons moments dans cet hommage traditionnel à l’Armée française. Notamment celui où les noms des dix soldats tombés en Afghanistan le 19 août 2008 sont apparus sur le sol. Ce fut là un moment d’émotion, et de justice aussi. Pour parler comme Jeanne d’Arc, il est naturel que ceux qui sont -et ont été- à la peine soient à l’honneur…
N’ayant pas, pour l’instant, de photo de ce moment, nous nous contentons de redonner leurs noms ici:
Damien Buil, 8e RPIMa (8ème régiment parachutiste d’infanterie de marine)
Kevin Chassaing, 8e RPIMa
Sébastien Devez, 8e RPIMa
Damien Gaillet, 8e RPIMa
Nicolas Grégoire, 8e RPIMa
Julien Le Pahun, 8e RPIMa
Rodolphe Penon, 2e REP (Régiment étranger parachutiste)
Anthony Rivière, 8e RPIMa
Alexis Taani, 8e RPIMa
Melan Baouma, RMT (Régiment de marche du Tchad)
Lire la suite14 Juillet : Le bon grain et l’ivraie, ou : la fête ambiguë…
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