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1. Par Jean-Philippe Chauvin :
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« La Crise ? Connais pas !… » : c’est ce que peuvent dire Tarek et Morad, qui dégageaient un « chiffre d’affaires » de 15.000 à 20.000 euros par jour ! Nets d’impôts, évidemment ! « Ils » sont venus pour payer nos retraites… « Ils » font les boulots que les Français ne veulent pas faire… « Ils » sont une chance pour …
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1. Par Jean-Philippe Chauvin :
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(Source : Famille chrétienne, n° 1873, du 7 décembre 2013)
Qu’on se le dise dès maintenant : dès le 21 décembre, lafautearousseau publie le tableau récapitulatif des Messes et manifestations diverses pour Louis XVI, en France et à l’étranger, au fur et à mesure qu’elles lui sont signalées. Les deux premières Messes connues sont celles de Saint-Germain-l’Auxerrois (Paroisse des Rois de France) traditionnellement organisée depuis des lustres …
« Quoi de plus moderne qu’une colonne grecque ? » répondait Ionesco, sous forme de boutade – mais boutade sérieuse et profonde… – aux tenants d’un art abscon, qui s’ennivraient des mots « nouveau », « contemporain », « moderne » etc…
En le paraphrasant, et en appliquant la paraphrase à la chose politique, ne pourrait-on dire : quoi de plus moderne que ces textes de Maurras, qu’il s’agisse de livres écrits il y a cent ans, au tout début du XXème siècle, comme L’Avenir de l’Intelligence, Kiel et Tanger ou, comme ici, d’un texte beaucoup plus court : La monarchie fédérale ?
Quoi de plus moderne, mais aussi et surtout, quoi de plus révolutionnaire ? Alors que les tenants du Système sont devenus, de fait, les conservateurs du des-ordre établi de ce Système, de cette république idéologique qui s’écroule aujourd’hui, après avoir fait faillite en tous domaines, nous sommes, nous les critiques de ce Système, les vrais révolutionnaires de ce des-ordre à l’échec retentissant. « Révolutionnaires » étant pris, bien sûr, non dans son sens idéolgique – celui que se sont attribué ceux qui ont voulu 1789 – mais dans son sens naturel et premier : nous voulons retourner les choses, les remettre à l’endroit, pour, expliquait Boutang, retrouver « l’ordre légitime et profond »…
Ainsi, dans la société induite par la révolution de 1789 et par la République de 1875, qui en est l’héritière, et qui était appelée « société bloquée » dès les années 1970 par Jacques Chaban-Delmas, il est bien révolutionnaire de parler de républiques au niveau municipal, de fédéralisme au niveau provincial (certains préfèreront le technocratique « régional »…) et de royalisme à la tête de l’Etat : un Etat a-démocratique, « sequestré », disait Renan, « libéré » disait Maurras – là où Boutang parlait de « Reprendre le Pouvoir » – afin que les forces de l’Argent ne prévalent point contre lui et ne s’en emparent, ce qui est bien le cas aujourd’hui…
Frédéric Amouretti est bien inconnu aujourd’hui : pourtant, Maurras était en pleine amitié et communion d’esprit et de pensée avec lui sur le régionalsime et le fédéralisme, comme lorsqu’il écrivait : « …En adoptant le plan de Sieyès, et en découpant la France comme matière inerte en départements tracés arbitrairement sur la carte, la Convention a anéanti ces admirables cadres historiques où les hommes, unis par l’identité des souvenirs, de la langue, des mœurs, des intérêts pouvaient bien s’entendre pour s’occuper de tout ce qui les touchait de près… ».
Pour Amouretti, au contraire, et pour les « fédéralistes », il faut respecter la liberté des communes reliées entre elles selon « sis enclin istouri, ecounoumi, naturau… », ce qui passe par la suppression des départements au profit des anciennes provinces avec à leur tête « uno assemblado soubeirano, à Bourdèus, Toulouso, à Mount-Pelié, à Marsiho o à-z-Ais ». Ces assemblées devant jouir d’une autonomie complète en ce qui concerne l’administration, la justice, l’enseignement, les travaux publics…
L’engagement régionaliste d’Amouretti se concrétisa davantage avec la Déclaration des Félibres Fédéralistes du 22 février 1892, co-rédigée avec le jeune Charles Maurras, Amouretti pouvant être considéré, à bon droit, comme « lou paire e lou redatour de la declaracioun », les deux amis se lançant donc face à l’ennemi républicain et jacobin. Face aux multiples reproches de séparatisme ou d’anarchisme, Amouretti répondait :
« …Quelle erreur ! C’est l’unitarisme au contraire qui mène la France au séparatisme. La fusion, c’est-à-dire l’anéantissement des nationalités particulières où vivent et se distinguent les citoyens en une nationalité abstraite que l’on ne respire ni ne connaît plus, voilà l’unité. Le fédéralisme au contraire, respectant les diversités ethniques et favorisant le libre développement de chaque région, est le plus grand ennemi du séparatisme en le rendant inutile… ».
Amouretti avait compris que seule la voie monarchique et la présence d’un Roi au sommet de l’Etat pourrait permettre cette fédération : « …Il faut rétablir les provinces, leur rendre la gestion des intérêts provinciaux, surtout en matière de travaux publics, et rétablir les assemblées provinciales avec une compétence assez étendue pour qu’elles aient des sessions fréquentes, longues, fécondes, de nature à attirer l’attention, le respect, la vue… »
Nous renvoyons le lecteur à l’excellent Cahier de l’Herne sur Charles Maurras (voir aussi ici) dans lequel se trouve la non moins excellente communication de Frédéric Rouvillois, Maurras fédéraliste (pages 232 à 243). Le « Cahier » donne aussi, juste après, la très courte Lettre au curé de Martigues (écrite « vers 1950 », soit deux ans avant sa mort…) dans laquelle Maurras dit ceci : « …Nos opinions politiques peuvent ne pas coïncider, mais, outre qu’elles sont inspirées toutes par le même désir du bien d e la France, nous nous rejoignons dans le même sentiment de patriotisme municipal : vous devez connaître assez mes idées pour savoir que, royaliste à Paris et pour les affaires nationales, je suis républicain à Martigues pour les affaires municipales et en Provence pour les affaires de la province; les Républiques sous le Roi ont toujours été ma devise. Voilà un terrain d’accord ! En tout cas, il reste toujours l’amitié que l’on peut avoir entre dignes concitoyens… »
Lire la suiteGRANDS TEXTES XXXV : La Monarchie fédérale, par Charles Maurras
Guillaume PÉPY, président de la SNCF, distingué pour ses éminents mérites en dévotion anglophone par le jury de l’Académie de la Carpette anglaise (1), présidé par Philippe de Saint Robert, réuni à la brasserie Lipp à Paris, a reçu le prix 2013 de la Carpette anglaise.
Après les Smiles, les TGV Family, et autres médiocrités linguistiques, voici que la SNCF tente de nous faire ingurgiter de l’anglais, en proposant des cours de langue anglaise uniquement, dans ses trains champenois par l’intermédiaire de l’organisme SpeakWrite ; après le trop fameux sandwich SNCF, voici la bouillie anglaise !
Seconde cerise amère sur le pudding indigeste de l’anglofolie, pour Tom ENDERS, président exécutif d’EADS et grand organisateur de la politique linguistique du tout en anglais dans son groupe, qui a trouvé (dis)grâce aux yeux du jury.
Lire la suiteCOMMUNIQUÉ 2013 DE LA CARPETTE ANGLAISE : Des transports en Carpettes… anglaises
Anne sur L’an 2000 ou la génération Macron
“D’accord avec Richard. La génération Macron n’est pas le tout de l’époque. Peut-être que plus tard…”