Le jugement des juges : c’est le titre de notre note politique d’hier, mardi, signée Louis-Joseph Delanglade.
Chacun sait que c’est aussi le titre de l’un des poèmes de Fresnes de Robert Brasillach. Poème d’esprit subversif d’un certain ordre établi dont nous savons, plus que jamais, ce qu’il vaut.
C’est d’ailleurs pourquoi nous le publions ici, aujourd’hui. Ceux qui le souhaitent pourront le lire ou le relire.
Pourquoi ne pourrions-nous pas citer Brasillach, comme certains interdits voudraient nous y contraindre ? Sa politique, Maurras, l’Action française, ne l’ont pas approuvée. Pendant l’occupation, Maurras refusa de recevoir Brasillach qui eût voulu le revoir (« je n’ai rien à vous dire que vous ne sachiez déjà« ). Nous n’avons ni leçon ni interdit à accepter sur ce point. Mais ni la politique ni la condamnation de Brasillach ne suppriment son talent littéraire, pas plus que son courage face à l’épreuve des prisons et face à la mort.
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Ceux qu’on enferme dans le froid, sous les serrures solennelles,
Ceux qu’on a de bure vêtus, ceux qui s’accrochent aux barreaux,
Ceux qu’on jette la chaîne aux pieds dans les cachots sans soupiraux,
Ceux qui partent les mains liées, refusés à l’aube nouvelle,
Ceux qui tombent dans le matin, tout disloqués à leur poteau,
Ceux qui lancent un dernier cri au moment de quitter leur peau,
Ils seront quelque jour pourtant la Cour de Justice éternelle.
Lire la suiteLe Jugement des Juges (Robert Brasillach*)
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