Dans son article sur mon ouvrage, Le Procès de l’Europe (PUF, 2011)*, Pierre de Meuse** soulève une question difficile sur le statut de l’universel, cet objet de pensée inventé et diffusé par les Européens et qui est aujourd’hui le partage de tous les peuples. Qu’il s’agisse de l’universel théorique, disons la vérité, recherchée dans toutes les universités et les laboratoires du monde sous forme de théories scientifiques, ou de l’universel pratique, disons la justice, imposé par toutes les institutions juridiques sous la forme éthique des « droits de l’homme », et la forme politique de la « démocratie », cette double forme de l’universel, c’est-à-dire la rationalité, régit le monde actuel sans que l’on puisse imaginer un autre modèle de connaissance et d’action.
Lire la suiteRéponse à Pierre de Meuse, par Jean-François Mattéi
Cincinnatus sur Miège a raison mais il ne…
“Les médias les « zélites » politiques ou non donnent l’exemple. . Si l’informatique corrige les fautes…”