C’est un grand moment de fraîcheur, dans les flots mielleux du consensuellement correct; c’est aussi un coup de gueule bienvenu, au milieu de ces pseudo-analyses, biaisées par les préjugés et les à-priori idéologiques; bref, c’est très juste et très bien vu, comme assez souvent chez Patrick Buisson; et c’est dans l’entretien qu’il donne à Paris Match.
Première salve :
« …..Études d’opinion à l’appui, il observe que l’électorat du FN – ouvriers, chômeurs, précaires, smicards – « se compose d’une droite radicalisée et, pour l’essentiel, d’un électorat populaire qui n’a rien à voir avec l’extrême droite. » Et tous ces petits, ces sans-grade se sentent de plus en plus abandonnés. Il accuse : « Le mépris dans lequel les tient la classe dirigeante a quelque chose de sidérant. Nos élites sont mues par une invraisemblable prolophobie dont elles n’ont parfois même pas conscience…. »
Lire la suiteLes « prolophobes », par Patrick Buisson
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