Depuis qu’en août 1971 le président Nixon a décidé de rompre le lien qui unissait le dollar à l’or, toutes les monnaies du monde « flottent ».
Elles flottent les unes par rapport aux autres, mais aussi par rapport à toute valeur externe intrinsèque. C’est ainsi que le but a été atteint : les États ont pu continuer à faire croître, comme jamais auparavant, leur masse monétaire nationale sans risquer de relancer l’inflation. Cette croissance de la masse monétaire a essentiellement bénéficié à l’envol de la valeur des actifs financiers détenus par les grandes entreprises multinationales qui ont ainsi pu devenir plus riches et plus puissantes que bien des États. Grâce au libre échange et à l’activisme de l’Organisation mondiale du commerce, l’accès libre aux produits en provenance des pays où la protection sociale et les retraites sont inexistants ont permis de contenir les salaires. Mais on a aussi rompu le lien entre la croissance de la masse monétaire et l’envol généralisé des prix et salaires. On n’a pas pour autant changé les lois économiques.
Christien Lagarde au sommet des Grands argentiers, à Séoul : « La guerre des monnaies n’aura pas lieu… ». A voir !
Lire la suiteUne guerre des monnaies ? Non, la guerre économique ! par François Reloujac
Pierre Builly sur Jean-Pierre Chevènement – entres autres sujets…
“Je ne regrette vraiment pas mon vote au premier tour de 2002 !”