Quand on fait tout ce qu’il faut pour qu’une explosion se produise, il ne faut pas venir pleurer après, ni s’étonner, lorsque l’explosion a lieu. Voilà le seul commentaire que l’on peut faire face à cette information venue d’Italie, et relatant des faits répugnants qui se sont produits en Calabre.
On a là les résultats de la catastrophique politique (?) suivie depuis des années en Italie, mais aussi dans presque tous les pays européens, préfiguration de ce qui arrivera -et qui arrive déjà, même si « on » le cache le plus souvent…- dans tous les pays d’Europe concernés.
Comme le disait Jaco, le perroquet du Conte de Bainville, « ça finira mal !… »
Voici la dépêche AFP relatant ces faits. Pour prévenir tout commentaire fielleux, disons tout de suite que nous ne nous réjouissons évidemment pas de cette horreur qui s’est passé là-bas; et que nous la dénonçons au contraire comme le fruit pourri d’une politique (mais en est-ce une ?) également pourrie; et que c’est pour éviter « ça » en France, chez nous, que nous dénonçons l’aberration menée depuis 1975, et que nous proclamons que nous sommes contre ces délocalisations massives insensées de populations…
A Rosarno, en Calabre, ces immigrés qui manifestent -le 8 janvier 2010- vivent dans des usines desaffectées, sans eau ni electricité. C’est ignoble et scandaleux, car il s’agit bien évidemment d’êtres humains, et qui doivent être traités comme tels. Mais justement, qu’est-ce que c’est que ces États qui les font venir en Europe, pour obéir à la fraction véreuse du patronat, qui préfère exploiter la misère plutôt que d’investir et de payer décemment les travailleurs locaux ? Alors que le rôle d’un État est de résister aux groupes de pression, qui n’ont pas à dicter leur loi.
Et qu’est-ce que c’est que ces partis et associations idéologiques dont l’action aboutit concrètement, sous le prétexte bidon d’aider les clandestins, à donner la main au pillage de l’Afrique, et à offrir ces malheureux comme de la chair à profit aux-dits patrons véreux ?
Ou: les Bobos/gauchos/trostkos au service du fric à tout prix…
En répétant à temps et à contre-temps que c’est sur place qu’il faut aider les pauvres d’Afrique, plutôt que de les déraciner, ajoutant ainsi un problème supplémentaire à leurs déjà nombreux problèmes, nous sommes les vrais amis de l’Afrique et des Africains, et nous nous opposons aux néo-colonialistes qui vampirisent sans vergogne le continent….
Lire la suiteA propos des heurts violents entre immigrés et autochtones en Calabre….
YANN CORFMAT sur Un espoir, le roi
“C’est ce que l’on appelle de nos voeux !”