Nous avons, en son temps, relaté la cérémonie au cours de laquelle le Comte de Paris a reçu, des mains de Nicolas Sarkozy, les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur, à titre militaire. Nous complétons aujourd’hui cette première note (du 21 mai 2009, que nous repassons ci-après) en reproduisant le discours de l’Allocution prononcée pour l’occasion par le Chef de l’Etat.
Il n’est en effet pas inutile de revenir sur cette allocution, et de réfléchir un peu sur le sens des paroles que le President a adressées au Chef de la Maison de France. En se souvernant que Nicolas Sarkozy n’était nullement obligé de dire ce qu’il a dit là, et qu’il aurait pu, soit confier ce rôle à l’un de ses subordonnés, soit se cantonner dans des généralités protocolaires. Or, les mots ont un sens, et si -bien évidemment…- parler n’est pas tout, il n’en demeure pas moins que -et c’est le cas ici- parler de cette façon, avec ces mots, ces témoignages de respect, c’est déjà, en soi, une forme d’action…
Une autre réflexion, bien différente: il est piquant de constater que ces paroles illustrent bien le paradoxe de Nicolas Sarkozy : il est lui-même dans son époque et de son époque, qui oublie ses racines au même moment ou elle en redécouvre le besoin…..
Lire la suiteLe Comte de Paris décoré (2/2): du Président au Chef de la Maison de France….
corcelles sur Quand, il y a 155 ans,…
“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”