La Cour européenne des droits de l’homme a estimé, le mardi 3 novembre, que la présence de crucifix dans les salles de classe en Italie est « une atteinte à la liberté de conscience ». On notera juste que, dans le même temps, de nombreuses entités, et parfois la Cour des droits de l’homme elle-même, ne cessent de reconnaître à de nouveaux venus en Europe le droit à des signes distinctifs.
La ficelle n’est-elle pas un peu grosse ? D’un côté, toujours le même, on prétend effacer toutes traces de ce qui est chrétien, pour ne pas effaroucher « les autres », « les nouveaux », qui ont le droit -eux- de ne pas être agréssés par les symboles religieux d’un continent chrétien, héritier d’une histoire bi-millénaire chrétienne. Mais d’un autre côté -et là aussi, toujours le même- on ne cesse de reconnaître à ces « nouveaux venus » et « différents » leur droit à vivre et afficher leurs différences: que ce soit dans la rue (burqas) ou dans l’intimité (excision, charia). Et sans se poser la question de savoir si cela nous agresse, nous.
JSF sur Un haut fonctionnaire témoigne : «…
“C’est pourquoi dans le petit chapeau qui précède l’article, JSF a noté « affrontements civils » plutôt que…”