Le mardi 28 octobre, sous la coupole de l’Institut de France, Jacqueline de Romilly a prononcé un beau discours consacrée à l’Education, dans le cadre de la séance solennelle de rentrée des cinq Académies. Pour celles et ceux qui savent lire entre les lignes, elle y donne un bon conseil au Ministre de l’Education, et à tous ceux qui souhaitent refonder l’école et l’enseignement. Un conseil qui rejoint celui de Finkielkraut, lorsqu’il demande un retour aux grands textes…
Jorge Montes, violeur récidiviste libéré par erreur, est-ce une erreur idiote ? oui, bien sûr…
….Mais la véritable erreur idiote, d’après nous, n’est pas celle à laquelle à pensé la ministre en charge du dossier ; ce n’est pas (pas seulement…) la faute de frappe d’un greffier, ou l’inattention d’un juge qui devrait tout de même lire ou relire ce qu’on lui porte à signer, avant de le signer…..
La véritable erreur idiote, le vrai scandale de ce mauvais feuilleton, c’est de ne pas déchoir d’une nationalité française dont il montre qu’il n’est pas digne cet uruguayen coupable de viols, enlèvements, séquestrations et agressions à main armée, dont le jugement de première instance disait textuellement :
La république préfère-t-elle les dodus aux menus ?…
C’est du moins ce que l’incroyable maladresse psychologique de l’annonce de la baisse possible ( probable ? ) du taux du Livret A pourrait laisser supposer…
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Les sifflets du stade (suite …) : Jacques Chirac, le baril de poudre et la boite d’allumettes…..
Enfin un qui ne s’étonne pas ! L’étonnant n’est-il pas que l’on s’étonne ? demandions-nous (1) . Charles de Saint Sauveur, dans Le Parisien du 16 octobre, écrit un billet réaliste et lucide, sous le titre Ces élèves qui ne se sentent pas français.
Normalement, quand on plante un pommier, on doit bien s‘attendre à récolter des pommes ! Oui mais voilà, le personnel du Pays Légal républicain (en général) et Jacques Chirac (en particulier) ne semblent pas forcément toujours branchés sur le bon sens de monsieur tout-le-monde. C’est-à-dire qu’ils donnent l’impression de penser qu’ils peuvent s’affranchir de cette dure loi d’airain, valable pour tous, en tous temps et dans tous les pays : à savoir qu’on a toujours, forcément et fatalement, les conséquences de ses actes.
Et qu’ils refusent aussi son corollaire : Tu jugeras de l’arbre à ses fruits….
A Consolat, il pleut des sacs de gravats…
Le titre vous semble un peu obscur ? Il est tiré de la page 6 d’un grand quotidien de province (1), et nous l’avons choisi au hasard, parmi tant d’autres, pour revenir sur notre note du 24 octobre dernier : « Humeur : Même si un voyou s’est fait frapper, solidarité avec la police ! » .
Baisser le nombre de fonctionnaires, pour baisser les impôts…..
A Toulon, le Président a ouvert une perspective……
Il a évoqué la disparition possible de la Taxe Professionnelle, si l’on supprimait un échelon. L’échelon visé étant bien sûr le département.
On sait notre point de vue sur le sujet (1) , et combien nous sommes favorables à la suppression des départements, pour de nombreuses raisons…..
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Jacques Bainville intelligemment évoqué dans Pèlerin…
En dix semaines (nous en sommes à la huitième…) Pèlerin évoque La Grande Guerre, racontée par André Larané. C’est intéressant, sympathique et bien fait ; du bon travail, de bonne vulgarisation…
Dans la dernière livraison (n° 6569 du 23 octobre 2008), on a, pour accompagner l’évocation, un petit billet sur Jacques Bainville, très court mais très dense : on nous y rappelle que Les conséquences politiques de la paix, de Bainville, sont disponibles en poche, couplées avec Les conséquences économiques de la paix, de J.M Keynes ( Ed Tel Gallimard, 502 pages, 14,50 euros).
Voici le texte :
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Hier, le clip scandaleux de « police »; aujourd’hui, le clip scandaleux de « dar » : la racaille pousse ses racines, et s’installe pou durer; elle est chez elle…..
Un quartier sensible de Strasbourg. Assis sur un muret devant un commissariat, trois jeunes hommes discutent. Un policier les interpelle leur faisant signe d’aller plus loin. Le ton monte. Une grosse cylindrée noire surgit du coin de la rue. Un homme en sort. Tous les quatre kidnappent le fonctionnaire. Il est balancé dans le coffre sans ménagement.
Silence, deux notes de musique, trois-quatre scratch. Et un grand gaillard à la casquette vissée sur le crâne se lance dans un rap aux paroles sans ménagement :
Armande au Ministère !…..
C’est une femme qui parle, et elle est catégorique, même véhémente : « Nos élèves il faut les noter plus sévèrement !… C’est parce qu’on les aime, on veut qu’ils réussissent… Il faut enlever deux points à nos notes…. ». La voisine avait poussé un peu trop fort le son de la télé, et par la fenêtre ouverte on entendait très bien tout ce que disait cette impeccable personne…..
De quoi, de quoi ? La révolution culturelle au ministère aurait-elle eu lieu ? On se remettrait à prêcher l’effort aux élèves, et on cesserait de brader les diplômes, bac en tête ? C’est toujours pareil : on écoute la radio tous les jours, tous les jours on allume le poste, et c’est juste le jour où on n’écoute pas qu’il se passe quelque chose….
Faut-il réformer les lycées ?…
Il s’agit bien évidemment pour nous, avec cette formulation volontairement surprenante, de provoquer; pas de provoquer en soi, bien sûr, mais de provoquer le débat.
On sait que nous avons souvent approuvé, et défendu Xavier Darcos, dans ces colonnes. Nous n’en sommes que plus à l’aise pour prendre du recul par rapport à sa proposition de réforme des lycées; et pour la juger non pas en tant que telle, mais en fonction de l’état général de notre enseignement…..
Pierre Builly sur Quand, il y a 155 ans,…
“J’ai lu quatre fois « L’Éducation sentimentale » sans jamais en retenir quoi que ce soit ; c’est…”