Nous ne sommes pas des charognards. Nous sommes chrétiens, et nous savons que le devoir d’oubli et que le pardon existent. Qu’ils sont justes et légitimes. Mais justement, devoir d’oubli et pardon s’appliquent sitôt que le fautif a reconnu sa faute, qu’il l’a rejetée avec horreur et qu’il la regrette sincèrement. Comment pardonner à un Battisti, à une Petrella, à un Rouillan, à une Ménigon ou une Aubry (décédée depuis…) qui ne demandent absolument pas à être pardonnés, et qui restent persuadés que ce qu’ils ont fait il fallait le faire (c’est la teneur exacte des répugnants propos tenus dans la presse, il y a peu, par Rouillan, et qui lui ont valu de retourner dans une prison dont il n’aurait jamais dû sortir….). Nous, on veut bien pardonner, oublier. On n’est pas des monstres. Les monstres ce sont eux. Ils ont fait le mal et ils en restent fiers…..
Voilà pourquoi nous sommes révoltés, écoeurés, scandalisés de voir comment, soi-disant pour des raisons humanitaires ( il a bon dos, l’humanitaire…. ! ) Sarkozy a, en réalité, cédé aux cris, à l’agitation et aux pressions de tout ce que notre pays compte encore d’admirateurs de la violence révolutionnaire (dans laquelle ils retrouvent comme un lointain écho des origines de la république….)
Lire la suiteMarina Petrella ne sera pas extradée : la grossière erreur de Nicolas Sarkozy…
Pierre Builly sur Quand, il y a 155 ans,…
“J’ai lu quatre fois « L’Éducation sentimentale » sans jamais en retenir quoi que ce soit ; c’est…”